Le Mékong Joueur

Merci!!!

Touché par une vague de générosité,

Poussé par un vent constant de complicité,

Nous te remercions de ce don, toi adhérent

Mécène conquis par ce périple itinérant.

Les quatre dés sont lancés, tourbillon joueur.

Et tes soutiens unis emportent nos quatre coeurs

Dans une valse à quatre temps sur le flot courant

D'un Mékong amusé par ce trèfle souriant.

Pris dans la tempête du départ nous avons homis, et nous nous excusons, quelques petits details non sans importance!

Chose promise chose due...

Voici tout de suite la toute première nouvelle plutot sympathique: le 8 octobre un article de presse au sujet de notre aventure est paru dans le Sud Ouest. Voyez vous même...il est en pièce jointe là, un peu plus haut, non plus à gauche,...voila encore un peu tu y est!!!

2ème nouvelle: Nous avons pris dans nos bagages toute un ribambelle de jeux:

-cerf-volants

-backgammon

-avion planeurs

-dominos

-jeux de dés

-harmonica

-guitare(toute toute petite)

-balles de jonglages lumineuses

et pleins d'autres encore (tout ca en format reduit...bien sur)

Bon, pour ce qui est du départ...les derniers préparatifs se font à toute vitesse on ne réalise pas encore bien ce qui nous arrive!

Chacun s'installe à son rythme dans les starting blocs...

Le trac se fait sentir, ainsi que le desir et l'impatience d'y être déjà.

On vous fait 4 bises chacuns,

ce qui fait un total par personne de...16 bises!?!

Ahlala que d'amour!

A bientôt pour de nouvelles aventures...

Et pour ce qui est du jeu, quelle belle manière de voyager tout en jouant !

 On est tous unanimes pour dire que ce même voyage sans nos frisbee, nos avions boomerang, notre jeu d'anneau,...etc., aurait été un voyage très diffèrent.

 De nombreuses portes se sont ouvertes à nous grâce au langage du jeu. L'expérience est réussie: quand on ne parle pas la même langue, c'est le meilleur moyen de se faire comprendre et accepter, de partager ...

"On peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de conversation."
 

(C'est pas moi qui l'ai dit c'est Platon... on est pas les seuls à avoir expérimenter la chose hé hé!)

Deux jours plus tard nous nous retrouvons dans un bus flambant neuf VIP aux couchettes royales. Nous passons la nuit a rouler, enfin non, a roupiller du sommeil du juste...
Cap Pakse. Bien plus au sud. Tous a vos cartes!!! Lorsque nous ouvrons les yeux au lever du jour, nous decouvrons un paysage de savane avec des hauts plateaux. Entre autres le fameux plateau des Bolovens, niche a cafe et a plantations de the aux aromes exquis. Nous sommes tout les 4 dans un epais brouillard et ce que vous allez lire quelques lignes plus bas ne va pas vous mettre du baume au coeur. Nous depassons le panneau Pakse, la petite ville nous ouvre grand ses bras, il est 6h30, nous sommes le 28 novembre 2009. Le bus stop au terminus au bord d'un affluent du Mekong. On s'organise en 2/2 pour etre a la fois a la sortie des baggages et au rengement de notre bivouac nocturne. Et tout s'accelere! Une nuee de "Tuktukeurs" se disputent notre voyage qui est pourtant de quelques centaines de metre jusqu'a notre guesthouse. Dans le bus et a la sortie de ce dernier tout n'est que marchandage... Bonjour le reveil!!! On finit par se rassembler tous les 4 et avec un "Tuktukeur" gagnant. 1 minute plus tard on se retrouve a la guesthouse et la, c'est le drame!!
      Tim, notre bon Tim, encore plein de sommeil, les cheveux ebouriffes s'exclame "Oh puree ma sacoche, oh puree mon passeport". Oui vous avez compris! Il a oublie sa sacoche dans le bus, bien cachee derriere les rideaux. Pas de panique! Elo et Tim foncent au bus car Julia etant descendue la derniere, la sacoche tant convoitee devait encore s'y trouver.
       Nous avons par la suite appelle cette journee, la journee "noir et moite". Plus de sacoche dans le bus.Tim et Elo mettent la pression aux p'tits gars du service d'entretient. Ils appellent la police qui impuissante ne fera pas grand chose de plus. Nous louons des scooters et on se divise en 2 groupes. L'un part enqueter aux abords du bus et l'autre entame la longue procedure de la perte des papiers. Dans notre malheur on y entrevoit tout de meme un peu de bol puisqu'un francais residant au Laos (Jerome) est en communication avec l'ambassade de Vientiane. Il s'occupe de faxer quelques documents importants. Et explique a Tim la marche a suivre. Laisser passer le week end puis reprendre ce maudit bus pour Vientiane et patienter 10 jours afin d'obtenir un nouveau passeport. Coup dur, tres dur pour la team joueur. Nous passons le week en a oisiver autour du plateau des Bolovens, quelques baignades et on se remonte mutuellement le moral. Nouvelle reunion des 4 afin d'envisager les prochains jours separes. Elo et Tim foncent a la capitale. Julia et Jean cherchent le bateau et ammorcent la descente du Mekong. Affaire a suivre!!!

Sabaidee petits membres cheris!
Deja 15 jours et zero nouvelle sur votre ordi. Mais croyez nous le pays defile et les becanes a clavier se font rares. Laissez nous vous conter la suite de notre epopee et vous verrez...
(On vous conseille de vous asseoir confortablement l'histoire qui suit est un peu plus longue que les autres... appretez vous de votre bon vieux coussin moelleux d'une couverture douce et a vos souris)
    On s'etait donc quittes quelques heures avant d'embarquer sur ce fameux slow boat miniaturise. Il est 10h du mat', le moteur demarre, nos yeux petillent et des sourires s'esquissent sur toutes les bouches.
     Cap'tain Noun aux commandes et 4 petits mousses a l'arriere qui jouent, jouent et rejouent au badgammon. Un equipage de choc!!! Les premiers kilometres, on observe, on realise et on ammorce une communication un peu cahotique avec notre chef de bord, Noun. Au bout de quelques heures, une plage magnifique fait surface a l'horizon.
"Noun...heu...la...heu...here...stop!? Mmmh Yes? ok!?" Aie aie aie...c'est pas gagne.
Bon on s'arrete quand meme! Objectif: faire decouvrir a Noun notre aile de kite et nos chers freesbee histoire de comprendre dans quel guepier il est tombe. On debarque, Noun mord a l'hamecon et se laisse porter par le vent. Pendant ce temps la, un par un, des enfants du village au dessus descendent voir. Petit a petit ils se melent a une partie de freesbee endiablee qui n'en finit plus. Leurs rires et leurs cris jaillissent en choeur rythmes par des sauts acrobatiques dans le Mekong. 3h plus tard Noun reagit et donne le signal de depart. "Go!" Il faut qu"on soit dans son village avant le couche du soleil. On redemarre... Les aurevoirs sont emouvants. Tous les enfants se rassemblent et unissent leurs mouvements de mains, leurs sauts et leurs Sabaidee (qui veut aussi dire aurevoir).
On part gaiement de cette premiere aventure...Notre hote commence deja a se detendre un peu, il rit avec nous et les langues se delient: a chacun son jargon. Ca y'est on y est, le fameux et tant attendu muu baan(village) de Noun: Ban Kroukja. Le couche du soleil approche et notre cap'tain prefere nous presente tout d'abord son ami Lee autour d'un verre de pastaga et de quelques notes de musiques(la guitare et la voix de Julia). Pendant ce temps arrivent sa femme, son fils et sa fille charges de gamelle de sacs de riz et d'epices en tous genres. Sa mia(femme en lao) s'installe aux fourneaux rapidement. Illico presto Ilo et Soulia proposent leur aide mais on les invite a s'asseoir sur le tapis table et a attendre le repas! Gloups! Bon, c'est un peu genant mais ils insistent. Au Laos, dans chaque foyer, l'invite est plus que roi. Il est difficile de faire accepter notre aide...On se fait servir du debut a la fin comme des prince.
     Voila c'est pret, un delicieux petit plat de bienvenue un peu, voire tres tres epice. On est tout rouges, ils sont mort de rires! Bon c'est dur au debut mais on s'habitue vite et la douleur laisse place aux saveurs plutot delicieuses. Le repas se passe, il fait nuit noire. Il est l'heure d'installer de quoi dormir. On installe nos moustiquaires respectives et on se couche a meme le sol dans le bateau. Une premiere nuit sur le Mekong excitante mais nos lits en bois brut nous ont valu un reveil courbature de la tete aux pieds. Heureusement la vision du fleuve colore de rayon solaires rose et ocres nous reconfortent. Une fois notre pep's retrouve et apres un succulent petit dejeuner, Tim et Jean s'aventurent au village. Ils ont a peine fait 3 pas qu'on les interpelle deja pour leur proposer une partie de petanque au milieu des habitations et des habitants aux yeux equarquilles. Le jeu commence, deux lao contre deux phalang (francais) on vous raconte pas la pression. La 1ere manche est courte et se finit par un carreaux llifte de Jean...du jamais vu. La 2eme manche dure dure et dure encore...Les lao tentent le tout pour le tout. Diffcile de se faire battre sur son propre terrain (dixit Jean pascal Leblanc). Et c'est pourtant ce qui arriva. On etait pas loin de s'excuser mais apres tout, c'est le jeu! Bref...pour sympathiser on leur offre quand meme une petite Beer Lao histoire de... Il y a quand meme 2 ou 3 machettes a chaque coin de rue! Tim et Jean font les fiers qu'une fois hors de portee des vaincus bien decus! Apres un premier bain vitalisant dans le Mekong on se sent fin pret a affonter ce fleuve tumultueux.
      Alors nouveau depart vers des villages incconnus et nouveau petit matelot: Lee le second de Noun embarque sur notre fregate!! Sur la route les paysages nous laissent sans voix, un somptueux melange de jungle dense de falaises abruptes et de montagnes tordues a perte de vue. On file, on vole et parfois nous faisons une ou deux haltes pour la baignade, la peche, ou tout simplement pour la vue magnifique. La halte suivante est la bonne. Un village perche, une plage en dessous, puis le Mekong... Nous debarquons tout les quatre et les 2 Cap'tains echangent quelques mots avec les villageois. Les visages s'adoucissent. Ils sont une dixaine sur la plage au retour de la peche. C'est le moment, nous sortons notre bon vieux jeu de lance-anneaux. Et la, c'est genial! Un attroupement de pecheurs aux accent pointus se forment autour de la team Mekong Joueur. Et comme d'hab on leur montre une fois (en plus maintenant on sait compter en Lao) puis ils nous prennent les anneaux des mains...et en avant pour 3, 4 voire 5 parties de folies, comme on les aime, pimentee a souhait! Mais bientot la nuit donne le coup de sifflet final. On se dit aurevoir et surtout a demain. Pendant ce temps Noun et Lee ont prepare le hua(bateau) pour la nuit. On prepare une bonne petite bouf, avec du miel et des cacahuetes. Nous les picorons avec une boulette de riz gluant et c'est le bonheur. Nous avons passe la soiree a jouer avec Noun et Lee. Julia joue un petit air de guitare, pendant ce temps Tim, Elo et Jean tentent d'expliquer les dominos a nos cap'tains. Les explications sont longues mais tellement droles qu'on en oubli finalement le jeu. On s'endors a bord du bateau epuises mais heureux...les jeu sont bon communicateurs, ils sont source de rires, de larmes, de joie,...une palette de sentiment jaillit chaque fois que l'on pose notre pied joueur dans un village. Et les liens se creent tellement plus vite avec un simple jeu.
        Le lendemain, au reveil, une pluie de regards enfantins se posent sur nos activites matinales, c'est a dire preparation du pain perdu et du cafe Lao. Ils rient,chuchottent, murmurent, s'amusent de certains de nos faits et gestes...parfois ils fuient d'un regard joueur lorsqu'on les salut...un peu genes, un peu timides. Lorsque tout les enfants sont enfins reunis on pense le moment propice pour un atelier dessin. On etale la bache, on sort pinceaux, crayons et peinture...Autour de nous une foule de petites crevettes laotiennes se ressere. Julia peint sa main en rouge, ils pouffent un peu. Ils ne comprennent pas bien au debut, ils sont coinces entre un profond desir de se lancer et la peur d'etre le premier a commencer. Ca va peut etre un peu vite pour eux...on est surement les premiers blancs qu'ils rencontrent il faut un temps d'adaptation. Elo dessine un cocotier, une fleur...Et ca y'est une premiere petite fille s'accroupit, prend une feuille et se lance dans un patchwork multicolore splendide. Ni une, ni deux tous font de meme. Et nous voila embarques dans un tourbillon de couleur, de rires et de chants... Les meres descendent voire ce qui attire tant en bas. Une par une elles s'attroupent, nous sourient, nous saluent chaleureusement puis nous observent avec le regard doux qu'une mere peut avoir. L'atelier dure bien 3 heures, ils sont couvers de couleurs et leurs dessins sont tous plus beaux les uns que les autres: des mandalas, des fleurs, des aplats de couleurs...Il y'en a une centaine, on les gardera tous. En retour, on confectionne pour toutes les meres et leurs filles de petits bracelets en noeuds marins. Elles se battent amusees pour toutes en avoir un! Pendant ce temps, Jean et Tim se lancent dans un cours de gym avec les autres enfants sur la plage. La rive se transforme en veritable terrain de jeu. Au sud, le jete d'anneaux fait furreur. Au nord un cours d'equilibre pointe son nez. A l'est, l'aile de kite bat son plein. Et a l'ouest le planeur boomerang les eclate. Bref une matinee reussi.
    Noun et Lee toujours la qui jouaient eux aussi, nous demandent si on peut repartir car ils connaissent un village un peu plus bas tout aussi sympa. D'apres eux il est possible aussi de s'y raprovisionner, enfin c'est ce qu'on comprend! Ok alors, on file! Nous serions bien restes un peu mais l'aventure nous attend aussi un peu plus bas.
      Et c'est repartit pour quelques heures de nav' a buller dans nos jeux et nos bouquins. On est encore un peu emu par ces aurevoirs et ces poignees de mains prenantes lors de notre depart de ce muu baan(village) si accueillant! Encore une belle experience!!!
     A peine le temps de rever un peu et ca y'est l'autre village est deja a l'horizon. Une immense dune de sable et au dessus le village cache derriere les arbres. On arrive a l'heure de la douche collective et de la partie de Quizac (jeu typiquement Lao, qui, comme au volley, consiste a se faire passer une balle en osier au dessus d'un haut filet sans se servire ni des bras et ni des mains. Un resultat acrobatique de figures stylisees.) On y participe, on y ajoute notre freesbee et un planeur juste le temps de quelques echanges car le soleil se couche et sonne la fin de la recre. Tout le monde rentre au village pour se preparer a passer la nuit. On a qu'a faire pareil!! Voila on mange et on s'endors paisiblement...
      L'aube s'eveil. Aujourd'hui on doit se ravitailler en viande et tout le tralala. On s'enfonce dans le village pour trouver notre bonheur. Premier petit bouiboui, Jean immite la poule pour faire comprendre qu'il veut du poulet. Ni une ni deux, le commercant nous propose de le suivre. Il traverse l'echoppe pour arriver devant son poulailler. La il lui demande de choisir le poulet de ses reves. Jean opte finalement pour un bon canard de 3,4 kg. Ce dernier bien vivant se debat mais Jean bienheureux le reconforte en lui chantant une berceuse Tout doux petit caneton tu finira en marmiton. C'est effectivement ce qui arriva une heure plus tard a l'arriere du bateau dans la cuisine sommaire du cap'tain.

        Parfois le fleuve se corse le Mekong se retrecit et le debit augmente. Des rochers shisteux en lame de rasoir surgissent, des tourbillons apparaissent a la sortie des rapides et des contres courants affolants poussent notre bon cap'tain a la plus grande vigilance. Le bateau a fond plat depasse les 20m de long et chaque manoeuvre dans ces conditions est meditee voire bien reflechie. Noun et Lee sont dans ces instants la impertubables meme quand Tim leur propose une bonne Beer Lao. C'est peut etre aussi pour cela qu'a chaque repas nos hotes offrent du riz a Bouddha. Ils disseminent de ci de la quelques boulettes sur le bateau. A l'avant meme du navire il y a comme un petit temple, en miniature, chaque matin chaque soir Noun et Lee remercient ce bon Bouddha et lui chuchottent leur reconnaissance.
       Les 5 derniers jours avant Vientiane sont a noter dans la rubrique seuls au monde. Peu de muu baan(villages), beaucoup de jungle et de plages desertes. Alors la peche s'intensifie, la chasse aussi car notre cap'tain possede un fusil de 1824 a un coup. Ce dernier se retire des heures entieres et part au coeur de la foret rentrant parfois bien apres la nuit... Foufou le type!!!
      Revenons tout de meme sur le chapitre de la peche puisque nous avons put apprendre 2-3 techniques qui different totalement des notres. La premiere etant la plus simple, consiste a nouer un gros boulon rouille autour d'un fil de peche puis a attacher en bas de ligne un hamecon(rouille de preference). Vous prenez un pot en plastique(achete a Luang Prabang) qui sent la pouriture comme jamais. Vous l'ouvrez et saisissez un bout de poisson-tripe en decomposition et le ficellez a votre hamecon. Vous y etes! Vous lancez alors au loin votre fil vers l'autre rive et vous patientez gentilment. Vous allez par exemple vous laver 8 fois les mains dans le Mekong avec du savon tant l'odeur pestillancielle de l'apat vous colle a la peau(veridique).
      L'autre technique bien plus noble est celle du filet plombe. Vous lovez une des parties dans la main droite et vous deposez sur le coude l'extremite du filet. Vous saisissez le reste du filet avec la main gauche. Vous etes pret au lance! Vous entamez une habile contorsion sur le cote de votre choix. Feu flamme vous propulsez le filet vers le ciel. Ce dernier s'ouvre en grand et retombe sur le plan d'eau, se refermant sur le paa(poisson) pris au piege. HAHAHA!!!
      Dans ces endroits isoles le temps est comme suspendu. Nous jouons beaucoup aux jeux de societes, nous lisons tranquillou nos bouquins que l'on s'echange avec ferveur. Nous cuisinons du matin au soir de bon petit plat. P'tit dej': pain perdu, oeuf, cafe lao au lait concentre et the lao. Dejeune: pates chinoises ou choux cuit avec poulet, porc ou paa. Diner: des plats en sauce avec du miel ou divers niok mam et khao niaw(riz gluant). Chaque repas se fait a la facon lao assis en tailleur sur une paillasse tous en cercle. Nous mangeons avec les mains et une cuillere a soupe. Le riz gluant est notre pain et saucer tout ces plats avec est un grand plaisir pour l'equipe du Mekong Joueur.
      Les jours passent et nos sens de marins d'eau douce d'orient s'aiguisent. Nous faisons corps avec le fleuve, nous nous y lavons, nous le traversons a la nage, nous sautons du haut de rocher dedans, nous y lavons nos habits et nous cuisinons meme certaines denrees avec son eau. Les montagnes nous surplombent et parfois les falaises vertigineuses encerclent le bateau. C'est alors que nous jouons a tout rompre au jeu de l'echo!!! ECHHO...ECHo...ECho...Echo...echo...
      Alors pensez au choc que nous recumes lorsque la frontiere thailandaise pointa le bout de son nez au detour d'un virage sur le fleuve. Des maisons en dur, des digues avec des escaliers en betons, des voitures avec des roues, des chansons modernes qui s'echappent de tetra megaphones, des temples brillants et des Bouddhas geants en or. Wouaou!!!
       On trouve une ile "no man's land" entre ces 2 pays si contrastes. On y pose le pied, on y plante un drapeau vert(l'echarpe d'elo) et on nomme ce nouveau pays NOUNLAND. Notre cap'tain est bienheureux. Il aimerais bien nous dire "Bienvenue chez les Chnoun" mais il a pas vu le film. Alors on sort le ricard la beer lao et le jeu de l'anneau. On fonde ainsi le casino. Julia, plus loin, peche. La criee et la poissonerie seront a cet emplacement. On a meme fait les plans pour une future boulangerie. Le pied en quelque sorte!!! Sur une autre baignade, en katimini, nous traversons le Mekong pour fouler le sol thai quelques instants. Puis, vite, plouf retour au Lao.
       Vientiane, la douce capitale approche. Notre derniere etape se situe dans un village moins perdu. D'apres un habitant qui maitrise un peu l'anglais, ils n'ont pas vu un phalang(etranger) depuis 8 mois. Et encore, c'etait un japonais egare sur la piste. L'accueil fut enorme, les jeux ont comme d'habitude un succes fantastique. Le chef du village vient a notre rencontre et nous invite a manger et a boire avec lui et quelques amis. La soiree est tres tres arrosee et le lao-lao(alcool de riz) coula a flot. Aie aie aie le ciboulot!!! C'etait aussi notre derniere soiree en compagnie de Noun et Lee, ceci expliquant cela.
        Reunion des 4 les lendemain matin a la premiere heure pour cette derniere journee de navigation. Nous sommes decides a acheter notre propre hua(bateau) pour continuer l'aventure Mekong.
         Arrives a l'embarquadere de la capitale, c'est le moment de quitter nos 2 compagnons de traversee. On se fait une derniere bouffe, une derniere sieste ensemble on leur offre une de nos canne a peche avec moulinet (car eux aussi on decouvert une nouvelle technique qui a l'air de leur plaire) puis on s'en va dans un tuk tuk bien negocies. Lay Korn(aurevoir) les gars et Khopchai lai lai(merci beaucoup) Sok dee(Bonne chance). On aimerais leur en dire plus mais les mots nous manquent. Une bonne poignee de mains et des regards prenants en disent parfois plus que quelques simples mots...

Vientiane, une ville aux parfums de France ou le nom des rues est ecrit en francais. Les baguettes sont croustillantes et les restaurants se nomment "Cote d'azur" ou "Au coin tranquille". Pour la team Mekong Joueur, c'est moins tranquille! Paperasse, prolongation des visas, et visas d'entree pour le Cambodge pour Elo et Tim. Nous ne souhaitons pas nous eterniser en ville meme si cette derniere a un charme certain. Redecouvrir les p'tits restos et le confort des guesthouses ne nous deplait pas, mais le Mekong nous appelle.

Debout les p'tits marins!

On est le 7 Novembre 2009, toujours aucun nuages a l'horizon et le Mekong scintille des premieres lueures de l'aube. Vous etes sur radio Laos et vous avez du pot!!!

Nous embarquons sur le rafiot. Capacite 100 passagers. Des bancs en bois rudimentaires et puis c'est tout! Nous sommes tout d'abord 14 et nous avons une place folle a bord de ce navire a fond plat long de 40m. Comme d'hab, nous commencons a sortir les jeux: Badgammon, dominos et jeux de des... Nous sommes serieusement rodes aux horaires tres approximatives du Laos et le retard de plus de 2 h ne nous affole nullement. Par contre le bateau se remplit de touristes barrioles venant des 4 coins du globe. De 14, nous passons a 200 et la c'est plus du tout la meme... Une revolte eclate!!! Le capitaine se voit contraint d'affreter un nouveau bateau et c'est partit on largue les amares!!!

    Cap Luang Prabang...bref on descend le Mekong! Tres vite nous installons nos quartiers a la poupe du bateau dans les cuisines du capitaine et sa famille...a ciel ouvert. C'est roots a souhait! On cohabite parmis les gamelles avec un coq et quelques poussins. 2 jours de navigation dans un decors gargantuesque: falaises karstiques, rapides trepidants, plages de sable intact, villages perches dans la jungle et hautes montagnes qui nous surplombent... Encore une fois nous avons le souffle coupe par tant de beaute naturelle. "C'est de la folie!" dirait Jean Pascal Leblanc, tres cher membre bienfaiteur.

          Notre arrivee a Luang Pra Bang est courronne par un couche de soleil grandiose...vous savez ceux qu'on trouve dans le depliants du club Med. Le meme mais en vrai. Un temple dore au dessus de la ville, des moines drapes en oranges qui deambulent sereins, des echoppes ou ca sent bon, des maisons coloniales a la francaise, un marche incroyable aux etoles et bijoux ornes, des velos comme jamais qui pedalent, des scooters qui deboulent, des guesthouses sympathiques ou dormir, des gens souriants et malicieux, des marchand de riz a meme le sol, de piments, de chien grille (non on plaisante), de vetements recherches, des salons de massages authentiques...tout cela nous accueille et on a tout essaye.

            Cinq jours paisibles a se ballader en montagne pour s'eclater mais aussi a rechercher l'objet rare qui nous permettra de continuer notre voyage sur le Mekong. Car a ce niveau c'est fini le tourisme sur le fleuve, les routes ont remplacees la navigation fluviale et les marins lao qui descendent le Mekong se comptent sur le doigts de la main...ou presque.

            Nos jeux nous ont permis d'instaurer un climat paisible avec les habitants du port de Luang Prabang. Ils viennent volontiers jouer avec nous et cela permet de delier les langues. Les 1ers chiffres tombent, le prix pour rallier la capitale Vientiane est exorbitant. On s'inquiete pour la suite du periple. Le seul reconfort est de savoir que cela est tout de meme envisageable. Au fil des jours nous apprenons a negocier, c'est aussi un jeu dans le pays et apres une fameuse partie de lance d'anneaux, nous trouvons enfin le bateau, le capitaine, sa femme et son fils de 2 ans. Le prix nous convient...Youpi! Youpa! C'est parti pour 10 jours de descente du Mekong dans sa partie la plus sauvage!!!

            Nous sommes le soir, il est 20h11, tout va pour le mieux, le depart est pour demain. C'etait radio Laos pour, et seulement pour vous!!!... on reprend l'entenne dans 11 jours ou un poil plus!

Hola la compagnie!!!
        Nous revoila pour vous conter la suite de notre aventure. En vous quittant il y a 5 jours on s appretait a prendre le train direction Chang Mai! Et quel train!! Couchettes exigues, toilettes a sol ouvert, temperature au depart 40C et temperature une fois la clim en route 15C, 45 minutes d arret pour 10 minutes de trajet. Ce qui fait 5heures de retard sur la totalite du trajet. 15 heures de train pour 688 km parcourut. Arrivee a Chang Mai a 12 heure sous une chaleur de plomb. nous avons ete accueilli par Patrick, un camelot francais qui a vecu 3 ans au Laos et vit en thailande depuis 6 ans. Cette rencontre nous a permis de nous recadrer par rapport a l expedition et de savoir comment trouver un bateau. Il sera plus interressant de trouver un Laotien possedant un bateau et pret a descendre une partie du mekong avec nous. Ce quii ne change rien a l esprit du voyage. Puis Patrick nous pose les fesses sur des 125 speciales farangs (etrangers blancs) pour pouvoir nous deplacer plus rapidement dans Chang Mai et commencer les prepararatifs du trip. Premiere approche a moto assez tendue du fait que la circulation soit a gauche, qu en thailande les regles de conduite c est qu il n a pas de regles et que l on ne regarde pas autour de soi. Mais finalement apres deux heures la conduite se fait plus fluide. Et apres les avoir dompter, ces petits bolides sont devenus plus familier et nous ont permis d aller silloner les route montagnardes de Chang mai.
         Chang Mai, une ville pleine de charme, festive et accueillante, cernee d une chaine de montagne, de grandes etandues de jungle et autre foret dense. Rapidement, vous nous comprendrez surement, l envie d aire frais et de nature devient irresistible. On a tous besoin d aller se ressourcer en montagne... Des le lendemain, nous quittons le monde urbain, sa polution et ses tuktuk et on saute sur nos mob, direction le mont Doi Su Thep.
Premier arret une cascade (enfin de l eau, le Mekong n est plus tres loin), aucun touristes juste quelques thai qui connaissent le coin... C est sur de petits tobogans naturels, qu un jeu s est instaure entre les thai et nous: a qui fera la plus belle glissade! Petit a petit, on se rend compte que les asiatiques aiment rire, jouer, feinter... On est sur la bonne voie!! Et nous commencons a nous aclimater et a comprendre leur mode de vie. Apres ce premier contact joueur, nous saluons tout le monde: Sawat di kaa, tchukdee. Et nous voila reparti direction le sommet de la montagne en remontant la riviere, pour une vue splendide dans un petit village ou le temps et comme suspendu... La nuit s approche dans la descente les motos fusent, et ni une ni deux, nous sommes arrivee a bon port. On roule jusqu a notre lit, on s ecroule en boule et on coule dans des reves cools.
C est deja le matin tot, les pancakes au miel et les oeufs brouilles avales nous filames avec nos petrolettes a vitesses au pays de l hypermarche thai. Du petit drugstore a 30 baths au big bazar a mille dollars il est parfois complexe de trouver chaussures a nos pieds. Lorsque vous penetrez dans un magazin vous avez immediatemem\nt un vendeur voire deux qui vous aide a trouver votre bonheur. Toujours avec un grand sourire jusqu aux oreilles. Sans les informations precieuses de Patrick nous serions encore au point 0, a chercher une epingle dqns une foret de bambous. Nos motos-becannes nous emmenent de shops en shops et chaque depart est un nouveau bol d air. Des 10 h du matin, la ville est plombee par une chaleur moite et tropicale. A midi, la sueur coule a flot...et quand enfin s achevent les courses, charges de sacs etanches, de vestes techniques, de gilets de sauvetage, de panneaux solairs de trek, d articles de peche en tout genre. Nous roulons heureux et leger vers un lac secret ou nous dejeunons sous des paillotes avec des locaux tres motives (locomotives blague de tim). Un repas riche et diversifie, de mets fins et de jus de fruit frais a tres rapidement un effet benefique. Un freezbee salvateurdans les eaux du lac surveilles par un bouddha dore a la feuille d or, finit par nous remettre la patate. Patrick,dit tic en thai, nous conseilla de retirer doucement nos mateaux d occidentaux et d enfiler gentiement nos pantalons thais. Pour cela, il nous decrit une boucle a faire en moto le long de la frontiere birmane au coeur du triangle d or...bien plus au nord! Nous pourrons ainsi contempler vu du sommet Pa Mi notre cher Mekong et les 3 pays Thailande, Birmanie, Laos. 
Nous partons donc demain pour Chiang Rai, etape dite de desoccidentalisation. 

On vous aime a tres vite

C est le grand jour. Fin de sejour en Thailande et debut de notre aventure laotienne. Nous passons la frontiere le 3 novembre, direction le Laos. Nous debarquons a Houey Xai, un peu timide mais curieux de comprendre rapidement ce nouveau pays. On ne veut pas s attarder dans c ette ville frontiere pas si charmante, seulement y faire nos visas et puis filler a la station de bus. Au programme: remonter en bus au Nord du Laos vers la reserve naturelle de Luang Nam Tha. De la coule la riviere Nam Tha reputee pour ses villages Akha, sa faune et sa flore. C est sur celle ci que nous voulons commencer notre experience fluviale. Seulement comme toutes reserves naturelles, la Nam Tha est protegee du tourisme polluant et degradant. Difficile, voir impossible de descendre la riviere seul meme dans le respect total du milieux. Seul sont autorisees les descentes avec guide, trop cher!
   
Bon tant pis, on ira la commencer ailleur notre aventure! Sur le Mekong par exemple... enfin comme prevu quoi! On repart comme on etait venu, en bus, un peu bredouille mais determines a se ratraper. Tellement determines que l attente du bus se transforme en une partie, interminable mais vraiment drole, de jeu du lancer d anneaux. Ni une ni deux tous les routiers, chauffeurs et serveuses s attroupent et se greffent un par un a la partie en cours. On commence, nous sommes une quinzaine de joueurs. Evidement, ils sont forts, de bons viseurs (expert en petanque il faut le dire). Quelques joueurs se demarquent des autres et de nous! Pourquoi on s est pas entraines avant?!
   Timo (desespere de ne viser que les 10): "Mais c est pas possible! A la soiree de depart je faisais que des coups a 100!!"
   Jean: "Mais pourquoi ca rentre pas!"
   Elo:" 0...0...0...Et encore 0...A non 20."
   Julia:" 0...20...0..10..0..0"
Bref on les fait bien rire. Tandis qu ils grimpent sur l echelle des points, l heure tourne et quelques chauffeurs partent remplaces par ceux qui arrivent. Au moment de prendre le bus les aurevoir sont chaleureux. On repart quand meme avec de jolis souvenirs
Arrive le soir a Houaey Xai. On se prepare a prendre un slow boat (bateau lent) jusqu a Luang Pra Bang...

       Le pied a peine pose sur le sol de Chiang Khong, et nous courrons voir le Mekong. Quel fleuve! Il se deplace a la maniere d un gros mammifere de plusieur tonnes et en meme temps, comme une baleine pourrait le faire, il se faufile avec grace et legerete entre ces deux pays. Il flotte (le comble pour un fleuve). Nous choisissons de passer la nuit a Chiang  Khong, histoire d etre pret a franchir dignement la frontiere thai/lao. Et quelle nuit! La lune s est faite belle, elle est ronde et pleine... Pleine de joie de venir feter la fin de la mousson. Acette occasion, tous les villages en bord de fleuve, deposent religieusement de petits bateaux en feuilles de bananier appeles "Katung". On y laisse une bougie, des batons d encens, quelques baths pour Buddha et surtout ses peines, ses erreures et ses espoirs... Le Mekong s illumine le temps d une soiree et le ciel en fait de meme... Chaque villageois y envoie une mongolfiere artificielle et vient ainsi y ajouter sa bonne etoile.
   
Plonges dans une euphorie commune nous pointons le bout de notre nez au coeur de la fete avec tous nos jeux illumines en poche. Une partie geante de Freez Bee se met en place d un cote, un spectacle de jonglage luminescent se prepare de l autre... Et les thailandais s attroupent. Certains regardent, d autres participent... Bref le contact est cree et durera toute une soiree.
   Entre deux parties un thai joueur nous tire par le bras heureux de nous faire decouvrir le jeu du moment. Curieux, nous nous plongeons dans un bain de foule thailandaise. Notre guide sur le terrain, Meung, nous initie a l art de l election de Miss Chiang Khong.

Voici les regles:
Premiere etape: l achat de guirlandes-collier au stand pret de la scene. Encourages par des dixaines de fans nous en prenons deux chacun.
Deuxieme etape: s approcher de la scene en jouant des coudes, s y coller et attendre le top de notre guide pour decorer la Miss de son village. Jean est force d elir la numero 9, Tim et Elo un peu plus loin, tous proche d une autre famille, sont convaincus et couronnent la 4.
On se laisse bercer, ennivre de leur folie joueuse et d un peu de Laolao... On derive un peu plus loin dans le park et on retrouve Cian, notre hote. Il nous fait un signe, on le suit. La fin de soiree sera une initiation a l art du "Katung", de la mongolfiere et du feux d artfice (divertissement quotidien en thailande). Nous rentrons un peu tard illumine par cette soiree.
 

Le lendemain de la super nouvelle, Jean et Julia remontent à Pakse passer une dernière nuit chez Pet et faire leurs adieux avant de passer la frontière Thailandaise pour retourner en France quelques jours plus tard

Tim et Elo se préparent à continuer leur voyage et à passer la frontière Cambodgienne et Nolwenn et Robert terminent leurs dernières courses avant leur grand départ. Une aventure s'achève, une autre commence !!!

On est vraiment contents que ça se soit "terminé" comme ça.

 Enfin terminé...c'est  une histoire sans fin. On leur a proposé de faire tout leur possible pour trouver d'autres "falangs"! pour continuer le chemin avec la barque du Mekong Joueur et les jeux!

"Sabaidee !!! 

Tout d'abord un très joyeux noël à la fine équipe !

Comme promis, des nouvelles du navire et de ses matelots.

La remontée du Mekong jusqu'à Pakse a été une belle aventure et on s'est souvent dit qu'on avait eu une sacrée veine de vous rencontrer. Des paysages superbes et tellement de rencontres... Les jeux nous ont ouvert bien des portes. On appréciait tellement le moment qu'on a fait durer le plaisir et la traversée : Sept jours jusqu'à Pakse ! Aucun problème avec le bateau ou le moteur. On est biensur passés chet Mr Pet qui nous a gentiment invité à déjeuner. Il souhaitait même nous racheter le bateau et le moteur (a un tout petit prix !). On a préféré continuer jusqu'à Pakse où nous avons trés rapidement trouvé deux nouveaux falangs, autrichiens cette fois. Ci-jointe la photo de la passation ! On leur a évidemment tout laissé, de la moustiquaire aux jeux. Ils sont partis hier plein d'entrain. Tous deux adorent les jeux et les enfants, ils devraient être servis !

On leur a demandé de vous envoyer la photo de la prochaine passation... Affaire à suivre !

On vous envoie la carte du Laos aujourd'hui ou demain.

Merci encore et bon vent à tous !

Nolwenn et Robert'"

Il nous reste encore la dernière étape et pas des moindre !
La revente de notre bateau.
Et ben vous ne nous croirez pas, après avoir commencé à le négocier avec des laotiens intéressés, (asseyez-vous bien confortablement)….

C'est un charmant couple de bretons (Nolwenn et Robert) qui nous ont rachetés avec enthousiasme, notre barque mythique !!

 La rencontre s'est faite par hasard, alors que Jean et Tim cherchaient un endroit où dormir. Nolwenn et nos deux joyeux lurons discutaient de leurs voyages respectifs, elle apprend que nous voulons revendre le bateau, ça lui plait! Alors ils calent un apéro... sur la route en repartant ils croisent Robert que Nolwenn leur avait décrit. "Salut c'est toi Robert qui a fait les Glénans ?"Euh oui comment vous savez tout ça ?" Bref vous avez compris, ils lui expliquent et ils lui donnent rendez-vous le soir pour en discuter.

 "C'est d'accord!!"

Pendant deux jours on leur donne toutes les infos sur le bateau et son fonctionnement, ils ont les yeux qui brillent et nous aussi à l'idée qu'ils puissent le racheter ! On ne connaît pas encore leur réponse mais on aimerait tellement que l'aventure continue !

Finalement au retour d'une ballade à vélo pour notre dernière journée, ils nous font la surprise...le bateau est devant chez eux un moteur est monté dessus et le poulain est paré pour le départ.

 Du coup on leur laisse les jeux, la moustiquaire et toutes les gamelles, le nom du village de notre cher Pet pour qu'ils lui fassent un petit coucou au passage. Et une nouvelle aventure: "Le Mékong Joueur 2" est prête à commencer. On en a des frissons !!!

Si c'est pas genial comme non-fin!?